14h00
« Une langue venue d'ailleurs » lu jusqu'au chapitre 2 : « Je n’avais qu’une vague et secrète inquiétude en quittant mon pays. Je laissais derrière moi un père affaibli, pour trois ou quatre ans au moins, c’est-à-dire suffisamment longtemps pour me demander si, à mon retour, je retrouverais celui qui, au plus profond de moi-même, m’inspirait le désir de la langue française que lui-même, pourtant, ne parlait pas. Mon père n’était pas très âgé, mais il souffrait d’une maladie du cœur qui le fragilisait. Le retrouverais-je encore, quand j’aurais fini tout ce que j’avais à faire à Paris ? »
La Journée Mizubayashi sur le blog.
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14h15
« Une langue venue d'ailleurs » lu jusqu'au chapitre 3 : « Et je dois le reconnaître, Fischer-Dieskau est incontestablement un de ceux par qui l’émotion et la jouissance m’arrivent. C’est ainsi. »
Le Collège de France
14h15
« Une langue venue d'ailleurs » lu jusqu'à la partie III Paris-Tokyo, chapitre 4 : « — Un peu de champagne ? »
14h15
« Une langue venue d'ailleurs » lu jusqu'au chapitre 2 : « Avant de partir pour la France, nous travaillâmes, ma compagne et moi, pendant tout l’été 1979, dans une école de langues à Tokyo pour nous constituer un petit pécule. La situation financière des boursiers japonais du gouvernement français avait considérablement changé en quelques années. La mensualité de la bourse ne suffisait plus, disait-on, pour qu’ils puissent vivre décemment à Paris. La bourse n’était plus qu’une aide partielle. Nous étions deux à vouloir vivre à Paris durant trois ou quatre ans. La somme que j’allais toucher chaque mois ne payait vraisemblablement que le loyer d’un petit studio dans le 5e arrondissement près de l’École. Il nous fallait donc faire des économies.
Michèle travaillait depuis son arrivée à Tokyo dans cette école de langues et moi-même, en me prévalant de mes diplômes montpelliérains, j’y enseignais quelques heures par semaine, alors que j’étais par ailleurs étudiant à l’École doctorale de l’université de Tokyo. »